On retrouve les Australiens de Palace Of The King avec un tout nouvel opus, "Valles Marineris". Il s'agit ici de leur troisième démonstration de rock, mais pas n'importe lequel, avec POTK on est dans un rock des années 70.

Et le premier titre, "Let The Blood Run Free" est une parfaite entrée en matière ! Ony trouve des sons d'orgue bien old school et de bons riffs acérés et punchy. Le chant de Tim Henwood colle lui aussi avec le théme avec ce côté glam, cependant son timbre haut perché devient au fur et à mesure assez énervant. Cela est assez handicapant pour les morceaux même si certains ne sont pas à jeter, à l'image de "Sick As A Dog" avec ses couleurs funky ou "Beyond The Valley" et "We Ae The Vampires" d'où la basse ressort à merveille.

Le reste de l'album est bien décevant et ce n'est pas juste dû au chant. En effet, il y a un manque d'originalité flagrant qui fait que les titres sont sans grand intérêt, voire même redondants, comme "The Bridge Of The Gods" et "Empire Of The Sun". Tout cela n'est pas assez captivant et quand les Australiens essayent de sortir de leur confort, ça donne un "Black Cloud" avec des sons très spéciaux pas du tout agréables et une sensation de brouillon insupportable ! L'orgue se révèle en fin de compte assez peu présent et mal utilisé dans les compositions, ne faisant en général que suivre la guitare, et c'est bien dommage car avec le morceau "Throw Me To The Fire", on voit comment il peut arriver à donner du relief !

Au final, ce "Valles Marineris" est rock mais manque de poigne et d'un petit plus pour en faire un bon opus à se repasser en boucle.