Vous voulez votre dose de rock 'n' roll et de metal ? Pervert Asshole sort un nouvel album, parfait pour répondre donc à votre attente ! "Welcome To My Zombie Cat House" est donc le nom de cet album, un nom à coucher dehors tellement ça fait peur… Cat pour de pas dire Pussy… quoi que... ils le disent assez souvent dans l’album… On peut penser à un concept album, en effet on a toujours des petits morceaux de voix ou de jouissance féminine dans les musiques !

La première piste est donc une introduction qui parle des différentes chattes (Espagoles, Chinoises, poilues, etc…) ce qui en premier lieu est assez bizarre bien que sympathique d’entendre un fou gueuler "Yellow Pussy", suivi de la seconde piste rock 'n' roll avec un solo très sympa, c’est de bonne augure donc ! La troisième musique prendra le même chemin, ce n’est pas exceptionnel, mais c’est ce qu’on recherche, c'est-à-dire un travail brut, sans fioriture et fun. La quatrième et cinquième piste sont quant à elles moins rock 'n' roll et plus typées metal avec des gros riffs bien heavy qui tiennent la route, d’ailleurs la cinquième musique est assez "épique", 7m44 de pur délire ! Eh bien, on dirait que la puissance des musiques est créscendo, la sixième piste est de très bonne facture avec un solo qui déchire sa Maman (et les oreilles par la même occasion) !

La piste sept n’est autre qu’une seconde introduction, rien de bien transcendant donc, passons tout de suite à la huitième piste qui elle se veut thrash metal. D’ailleurs des fois on a des ressemblances assez frappantes sur le timbre de voix de Dr Perv qui se veut "Mustainisé". La neuvième piste est la moins inintéressante, ce qui est dommage car elle a un bon potentiel, mais elle est trop longue comparée à la cinquième piste qui aurait tendance à mieux passer, peut-être grâce à son placement au niveau de la tracklist. Dans la dixième piste on revient un peu "aux sources" de l’album, des jouissances, et un riff qui en ferait décoller le papier peint si le volume est au maximum, mais le réel retour aux sources de l’album est sur la suivante, un riff très balancé rock 'n' roll avec une seconde guitare qui se lance des mini solos entre les transitions de riffs, c’est tout simplement fun !

La douzième piste est une intro pour la… soixante neuvième piste, eh oui ils ont voulu se faire le Kâmasûtra dans un album… c'est-à-dire que les pistes entre la douzième et le nombre du plaisir absolu durent 6 secondes (c’est rapide pour changer de position !), donc cette soixante neuvième piste est en quelque sorte un blues / metal avec de la jouissance féminine en fond, ce qui n’est pas désagréable à l’oreille me direz-vous ! Pour le mot de la fin, il ne faut pas chercher des complications à cet album, c’est fun de bout en bout, et c’est un très bon album à écouter de temps en temps car malgré tout, les musiciens sont forts, croyez moi, ça vaut son pesant de cacahuètes !