Le groupe
Biographie :

Relics Of Humanity est un groupe de brutal death metal biélorusse formé en 2007 et actuellement composé de : Sergey Liakh (guitare / Dispersed, ex-Ominous Scriptures), Pavel Lapkovskiy (basse / Grimentity, ex-Ominous Scriptures, ex-Stickoxydal, Acelerada Rechazo, ex-Downcross), Vladislav Vorozhtsov (batterie / Dispersed, Paroxysm Unit, ex-7 H.Target, ex-Silence Dead, ex-Abyss, ex-Divided Forces, ex-She Was The Universe) et Flo Butcher (chant / Arseis, Balance Of Terror, Tortured, ex-Butcher Instinct, ex-Lappalainen, Realms Of Suffering, ex-Glavio, ex-Human Vivisection). Relics Of Humanity sort son premier album, "Guided By The Soulless Call", en Juin 2012 chez Amputated Vein Records, suivi de "Ominously Reigning Upon The Intangible" en Juin 2014, et de "Absolute Dismal Domain" en Janvier 2025 chez Willowtip Records.

Discographie :

2012 : "Guided By The Soulless Call"
2014 : "Ominously Reigning Upon The Intangible"
2019 : "Obscuration" (EP)
2025 : "Absolute Dismal Domain"


La chronique


Fin du silence pour Relics Of Humanity. Plus de cinq ans après un court mais timide EP, le groupe biélorusse mené par Sergey Liakh (guitare, Dispersed, ex-Ominous Scriptures), Pavel Lapkovskiy (basse, Grimentity, ex-Ominous Scriptures), Vladislav Vorozhtsov (batterie, Dispersed, Paroxysm Unit, ex-7 H.Target) et récemment rejoints par Flo Butcher (chant, Tortured, Balance Of Terror, ex-Human Vivisection) continue son partenariat avec Willowtip Records pour la sortie de son troisième album, "Absolute Dismal Domain".

On démarre doucement avec "Omen Apollyon", une courte mais très lourde introduction qui place rapidement les termes avec son groove abrasif et ses harmoniques plus complexes, mais c’est uniquement lorsque le hurlement massif apparaît que le groupe révèle sa puissance, suivie par "Summoning Of Those Who Absorbed" où le blast règne sans partage. Le mix old school est parfait pour ce style massif de brutal death qui arbore également quelques parties ambiantes inquiétantes, comme lors du break ténébreux avant le retour de la violence qui mène à la toute aussi sombre et assommante "Taking The Shape Of Infinity" avant une accélération inattendue. Le groupe maîtrise aussi bien la lenteur apocalyptique que la vitesse saccadée, et on le constate également avec "In The Name Of Ubiquitous Gloom" qui propose ses propres éruptions de rage écrasantes par vagues plus ou moins longues, mais qui s’enchaînent habilement.

"Paralyzing The Light II", référence directe au dernier morceau de leur précédent album, nous frappe à son tour avec un arsenal de plus oppressants, couplant des riffs épais avec cette atmosphère lugubre, puis c’est la dissonance qui se met à l’oeuvre sur "Absolute Dismal Domain", le morceau éponyme. Il est assez différent des autres, misant plus sur un son noir et pesant pendant que le vocaliste donne son office, mais quelques passages plus énergiques restent présents alors que "Smoldering Of Seraphim", le titre suivant, met davantage l’accent sur une rythmique implacable pour satisfaire des pulsions de brutalité et de sauvagerie sans négliger la double pédale qui nous souffle de temps à autre. Nouveaux sursauts imposants de groove avec "His Creation That No Longer Exists" qui ne prend pas longtemps avant de nous clouer au sol grâce à ses riffs gras, mais l’album retourne au son caverneux avec "Dominion" qui couple le growl et des percussions inquiétantes avant de se perdre peu à peu dans le néant, mettant ainsi le point final.

Le nom de Relics Of Humanity a toujours été associé à une violence old school, et je peux vous assurer qu’"Absolute Dismal Domain" va y contribuer ! L’album est court mais sale, massif et définitivement plus noir que les précédentes productions !


Matthieu
Février 2025


Conclusion
Note : 19/20

Le site officiel : www.facebook.com/relicsofhumanity