Plus de cinq ans après leur album bien molasson "Moonlight Waltz", les vampires sont de retour avec un dixième album, "Candyland". Depuis quelques années, les Italiens ne nous ont pas vraiment fait rêver avec des opus qui ne volent pas bien haut. Et avec ce nouvel essai, on aimerait être surpris et ravoir un excellent album comme "Pleasure And Pain" datant de 2005.

Hélas, comme on pouvait le craindre, les onze titres de ce "Candyland" ne sont pas extraodinaires pour être polie. Au fil des morceaux, on se rend compte à quel point c'est plat et fade, le tout dans un rock gothique assidulé bien trop niais à l'image de "Opium Shades", "Parasomnia" ou encore "Resurrection Mary". D'autres morceaux comme "Your Rangdoll" et "Photographic" (reprise de Depeche Mode) n'ont guère plus de succès, avec ces sonorités dance horribles qui ont le don d'énerver ! En gros, les Italiens ont beaucoup évolué et le metal gothique profond et dynamique des débuts est bien loin désormais. On regrette vraiment cette époque parce que, là, c'est tellement pauvre et ennuyeux...

Les riffs sont évidemment ultra bateau, vus et revus, faisant office de remplissage, avec des parties de chant pénibles à l'image de "Delusional Denial". Pourtant, la voix de la sulfureuse Sonya Scarlet est vraiment particulière et intéressante ! Mais voilà, dans cet album, son chant est mal utilisé et les lignes vocales sont sans âme et sans relief. Quelques titres sont un peu plus potables comme "Morgana Effect" qui est un poil plus rentre-dedans et captivant, et "Candyland" qui revient un peu aux sources. On clôture cet album avec une surprise qui ne le reste, hélas, qu'a la lecture des informations du morceau... En effet, "Seventh Room" est en duo avec le chanteur de Moonspell et n'est pas bon, voire mauvais.

Avec ce "Candyland", on n'a rien à se mettre sous la dent ! Ce n'est pas glorieux et on a du mal à se dire que ce groupe a pourtant eu une carrière passée si glorieuse. Une vraie déception...