"Intolerance"
Note : 17/20
Amis du hardcore et du cassage de dents, bonjour, cette petite chronique est faite pour vous. Si le dernier passage du Persistance Tour (avec Suicidal Tendencies et Terror) vous avait donné des envies de mosher dans votre chambre, vous pourrez prolonger le plaisir avec le nouvel opus des Californiens de Throwdown qui sortent leur septième opus, "Intolerance", que l’on commençait à attendre avec impatience depuis 4 ans. Utilisant les racines du hardcore avec un son résolument puissant et moderne déjà entendu dans leur précèdent effort "Deathless", ce nouvel album est un concentré d’énergie, de rage, de prises de position et de straight edge, en témoigne "Avow" et son refrain abordant ce sujet (si seulement tous les adorateurs de ces groupes pouvaient suivre la même doctrine).
Ayant su s’entourer des meilleurs dans le son (avec Zeuss, qui a notamment travaillé avec Hatebreed et Crowbar, autant dire un poids lourd) comme dans les instruments avec l’arrivée de Jarod Alexander aux fûts (American Nightmare, My Chemical Romance) que l’on avait aperçu sur l’album "Haymaker" en 2003, le résultat ne peut qu’être bon ! Espérons juste que le line-up se stabilise un peu car l’histoire du groupe est un peu trop riche en allées et venues. Le titre d’ouverture "Fight Or Die", ultra rentre-dedans, du haut de ses 2.24 minutes, confirme d’ailleurs d’emblée la tendance à l’agressivité au niveau de la batterie avec quelques passages de grosses caisses plus que bienvenu et un chant agressif au possible. Clairement, cet album est taillé pour la scène, pour la bagarre, et je retrouve la même énergie sur CD que dans les lives de Terror et de Strife (j’adore les passages lents et lourds comme dans "Borrowed Time", qui donnent inévitablement envie de headbanguer à n’en plus pouvoir). Les solos de guitares eux non plus n’ont pas été oubliés ("Born And Buried Alone", tout en wah-wah même si évidemment, on est loin des prouesses de Steve Vai mais, soyons honnêtes, ce genre de musique de s’y prête pas. L’efficacité semble être le mot d’ordre de cette galette qui compte tout de même 8 titres de deux minutes sur 11 chansons (voilà qui fera surement plaisir à Barney, le chanteur de Napalm Death).
Quoi qu’il en soit, sans pour autant réinventer sa musique, ni amener quelque chose de vraiment nouveau au milieu du hardcore, Throwdown poursuit avec brio son avancée "gros son" et ses compos incisives taillées pour les tournées.
"Affliction XXIX II MXMVI"
Note : 17/20
Throwdown mise fort et fait péter le pogo dans les têtes dès le premier titre de leur skeud. En effet, la chanson d'ouverture, "Holly Roller", nous renvoye tout droit au "Broken" de Pantera. Ca FRA-CASSE. C'est bon et ça peut faire mal. Les titres s'enchaînent à la perfection tout au long de l'album. On entend du Machine Head, du vieux Metallica. Les riffs sont lourds et le son n'est pas trop gras ; la double pédale est parfaitement placée et Ben Dussault n'en abuse pas ; le groove basse batterie est judicieux et la voix de Dave Peters est tout simplement exceptionnelle. Leur musique est tellement gonflée que même Mister Univers pourrait trembler sombrant dans l'atmosphère de ces compos.
Nous arrivons à la sixième chanson du skeud, "Cancer", un moment d'accalmie, c'est calme, ça vente, c'est la beauté d'un coucher de soleil sur l'horizon de l'océan et la tristesse de la solitude qui nous envahissent... Interlude musical indispensable pour reprendre son souffle avnt d'être réveillé en sursaut par un "Hellbent On War", largement inspiré d'un bon Soulfly, qui castagne avec une compo qui se détache légèrement du reste de l'album, originalement parlant.
Arrivée au onzième titre : "I Suicide" : une compo à la " ...And Justice For All" ! Bref, ça continue...
"Venom And Tears" nous offre donc 12 titres de très bonne qualité à écouter tout de suite et longtemps.
J'espère que vous avez apprécié la balade. @ bientôt.
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