Dans la famille Keller, je demande la maman, Natali au chant. Dans la famille Keller, je demande le papa, Dan, aux guitares et à la programmation. En vrai, je ne sais absolument pas quel est le lien familial entre Natali et Dan Keller, mais, juste pour vous mesdames, j’aimerais juste poser : dans la famille Keller, je demande le fils, Colby. Ou comment tisser un arbre généalogique avec des gens n’ayant rien à voir les uns avec les autres. Mais revenons à la musique, ici à "Land On Fire".
Avec Wicked Plan, il est question de “dirty hard’n'heavy” mélange avec du baroque (pour les nuls, c’est “presque” du symphonique mais en moins niais). Nous rangerons donc facilement ce "Land On Fire" sous la bannière du melodic metal à voix de madame. Ouvert par le puissant et efficace "Icarus", Wicked Plan s’inscrit dans des compositions suivant rapidement le même plan. Grande place est donc faite aux ambiances, aux instrumentaux et la voix, quant à elle, nous conte ses récits.
Pas si loin d’un opera metal, "Land On Fire" aurait clairement pu voir le jour au milieu des années 80. Dragons, batailles, vikings, finalement tout est rassemblé pour coller parfaitement à nombre de sorties de la NWOBHM de l’époque ("Wings Of Fire", "Double Game", "Soul Hunter"). Avec des titres avoisinant les cinq minutes de moyenne, la double-pédale y va bon train, tout comme ce côté épique poussé et exacerbé autant par les programmations orchestrales que le côté “cavalesque” du riffing ("Son Of The Devil", "Land On Fire", "Vikings Return").
En dépit de sa pochette relativement kitsch, "Land On Fire" sera une bonne découverte pour les amateurs de heavy pure sauce. De celui qui rime avec longues tignasses, cuirs, fouets, bas léopards, délires à la Conan, flammes partout et têtes de monstres cornés. Xena la Guerrière, tu connais ?
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