Wounds prend part au combat ! Après quelques années en tant que Wounds Of Ruin, puis
un premier EP adoré en 2019, le groupe composé de Neil Haney (chant), Rick Mora
(guitare), Franco Caballero (basse) et Nate Burgard (batterie) dévoilent la sortie de "Ruin",
son premier album, chez Everlasting Spew Records.
Avec "Of Ruin", le court premier titre, le groupe va poser les bases de ce que sera cet album :
une véritable déferlante aussi complexe qu’agressive. En moins de deux minutes, les
musiciens parviennent à nous fasciner puis à nous balayer avant que "The Archfiend's
Apothecary" ne place les parties vocales dans l’ouragan de violence effrénée au groove
saccadé, laissant un mix aussi propre qu’explosif rendre hommage à chaque élément. On
notera une section rythmique dévastatrice tout comme sur "Doom Incarnate" où blast et basse
rivalisent avec les éruptions vocales et les harmoniques cinglantes que le quatuor déverse
sans ralentir.
Quelques influences plus lourdes sont également exploitées avec "In The Maw
Of The Beast", où le groupe adopte une cadence chaotique faite d’accélérations inattendues
et de riffs travaillés tout en laissant le vocaliste rugir régulièrement, tout comme sur "Birth Of
A New Light" où le rythme soutenu est parfaitement géré pour laisser la technicité nous
matraquer. "Dismember And Devour" va proposer un son similaire en termes de complexité et
de puissance, mais avec toutefois une approche légèrement plus old school qui se ressent
à la fois dans certaines parties plus groovy ainsi que dans l’enchaînement des riffs alors que
"Zoophagist" renoue avec les parties imposantes plus lourdes et débridées ponctuées de
passages plus tumultueux. Le son finira par s’éteindre pour laisser place à "Ready Your Mind"
qui continue dans cette surenchère de maîtrise infernale à pleine vitesse pour chaque
instrument, puis "Bent On Disaster" viendra clore l’album avec des patterns tout aussi fous et
accrocheurs qui feront rêver les mélomanes.
Que vous soyez musicien ou non, vous ne pourrez qu’admirer la précision et la cohérence
avec lesquels Wounds aligne ses riffs travaillés sur "Ruin", les rendant aussi explosifs et
imprévisibles qu’accrocheurs !
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