Interview faite par mail par Jillian

Pour nos lecteurs qui ne connaissent pas encore Jarell pouvez-vous nous présenter la formation ainsi que les membres qui la compose ?
Dorian guitare ex-Landveatir , Seb guitare, Fred batterie ex-Prototype et Armagedon, Jean clavier, Phil basse, Krys chant ex-Whydraft.

Jarell, voilà un nom bien loin d'être explicite. Quelle est donc son origine et sa signification ?
Dorian : JARELL vient d’une ville du Texas (Jarrell) qui a été rasée par une des plus grosse tornade connue (vortex d’1,2km de diamètre à la base). C’est un clin d’œil aux foudres de la nature qui s’abat parfois sur le pays des plus gros pollueurs de la planète. On aurait tout aussi bien pu nommer le groupe Katrina (ouragan qui a détruit la Nelle Orleans pendant que le pouvoir en place, trop occupé à l’extérieur, en a oublié ses propres citoyens), mais ça faisait trop nana qui sort de la Star’Ac et qui fait son album solo.

Vous avez sorti il y a peu votre premier album "Hidden Side" surprenant par son orignalité et sa qualité. Pouvez-vous nous en dire plus sur son élaboration ?
Des centaines d’heures passées dans une piaule et dans un local de répétition humide pendant un an et demi en ne voyant presque pas le jour. Parfois Krys me rendait visite avec ses textes, ça faisait du bien. Alors on buvait des bières et du miel (pour la voix) le tout accompagné de bons sandwichs. Bon ensuite nous avons décidé de sortir de cette piaule pour jouer ces morceaux dans nos bars préférés et d’aller chez un pote pour enregistrer cet album, Vincent Thermidor du studio de la Tour Fine à Herblay (95).

Guillaume Bideau (Mnemic, One Way Mirror, Scarve) apparaît en guest sur "Hidden Side". Comment s'est faite cette collaboration ?
Krys : J'ai contacté Guillaume pour lui proposer le guest et donc après avoir discuté ensemble, il a décidé de bosser sur le titre "Hidden Side Of Democracy", ce qui nous a fait énormément plaisir.
Dorian : Guillaume is a killer ! See u soon !

"Hidden Side" affiche un artwork plutôt travaillé. Quel en est le concept et qui s'est chargé de sa conception ?
Dorian : Alors, c’est pareil, dans ma vielle piaule toute sombre qui pue l’homme, j’ai fait une vingtaine de concepts. C’est après une assemblée générale en pyjama sur mon pieu qu’on s’est décidé sur l’orientation finale de l’artwork. La cover suggère juste que l’on peut toujours sorti grandi malgré le fait que l’on soit au bord du gouffre.

Aviez-vous des espérances particulières concernant cet opus ? Et quels retours en avez-vous de la part du public ou de la presse ?
Krys : Enfin trouver l'amour et la richesse (rires). Non ou voulait faire un album qu'on aimerait écouter encore dans 10 ans, et qui nous aiderait vraiment à porter un message clair et puissant en même temps. Les retours, sont sympa au travers des radios locales ou encore des webzines qui nous ont chroniquer en live ou sur album, on a la sensation que JARELL intrigue, c'est positif je pense.
Dorian : On l’a fait pour se faire plaisir, on s’est tellement donné dans cette piaule, je vais pouvoir enfin faire le ménage pour le deuxième album. JARELL intrigue, nous les premier. On ne s’attendait pas à autant de retours.



Un mot sur les textes d'"Hidden Side". Qui en a la charge et que relatent-ils ?
Krys : Au départ, quand je suis arrivé dans le groupe Dorian avait juste les titres et des thèmes, pour "Hidden Side Of Democracy", "Through The Age Of Shame", "Enabling Break" et "Diplomatic Missile", après avoir échangé, on est tombé d'accord, sur le fait qu'on devait faire un constat anti militariste, ou encore contre l'imposition du virtuel et de la monnaie sur la vie des gens au quotidien. Certains textes sont par contre, plus personnels, tel que la voie humide, "Nobody Will Stay Alive", ou encore "Enabling Break". Mais JARELL a pour vocation, non pas d'être des maîtres à penser, mais seulement pousser à la réflexion, sur notre environnement, les choix politiques et l'impact qu'on peut tous avoir sur notre gouvernement, on a un peu oublié que chacun peut beaucoup pour notre monde, il faut réveiller les consciences, enfin, c'est la sensation qu'on a.
Dorian : On ne devrait pas avoir peur de nos gouvernements, mais le contraire. Même avec des pyjamas en guise de treillis, chacun peut changer le monde.

Concernant votre actualité sur les routes vous semblez bien occupés jusqu'en Avril déjà. Quelle importance accordez-vous au live ?
Krys : Le live c'est le nerf de la guerre, et sans live, un groupe meurt. Donc JARELL a pour vocation de prouver que le live est primordial pour un groupe. Et puis il y a un réseau associatif en France capable d'aider pour monter des tournées, il faut juste s’y prendre longtemps à l'avance, ça fait un an, qu'on bosse autour de l'album pour obtenir ces résultats. Nous sommes six à démarcher plus des aides comme El Diablo, ou de None Is All, Rockhouse prod, Alien Asso qu'on remercie au passage.
Dorian : Merci de nous avoir sorti de notre piaule, ça sentait le souffre !

Suivez-vous de près l'actualité metal Française ou même étrangère ? Si oui quels sont vos derniers coups de coeur ?
Krys : Pour ma part, j'aime bien regarder la scène et ses évolutions, mon dernier coup de cœur va pour Volbeat, et le dernier Scar Symetry.
Dorian : La France arrive en force dans le milieu international, tous les groupes Français le prouvent ce moment.

Merci d'avoir répondu à ces quelques petites questions. Le mot de la fin vous est donné...
Dorian : Quelqu’un peut-il me prêter un aspirateur pour ma piaule, je vois plus la moquette de ma piaule. Eh oui j’ai même pas de quoi m’en acheter un, juste une question de priorité !


Le site officiel : lindisfar.free.fr